Aérogel Site

Bonjour, dans le but d'intereser plus de monde. Nous avons decide de cre un site google sur l'aérogel. Nous vous invitons a allez y faire un tour. https://sites.google.com/site/aerogelnews/

Merci d'avance   Aérogel Equipe

Les secrets de l'aérogel enfin révélé grace au laser

On l’appelle parfois le « brouillard de San Francisco », la « fumé gelée » ou encore l’aérogel. Ce matériau magique est une sorte de mousse solide très poreuse avec un réseau de cavités de tailles nanométriques. Les chercheurs des laboratoires Lawrence Livermore et Lawrence Berkeley viennent d’en fournir pour la première fois au monde une image en 3D.

L’aérogel est devenu célèbre dans le grand public essentiellement à l’occasion de la mission Stardust où un bloc de celui-ci a été utilisé pour capturer et ramener sur Terre des poussières de la comète Wild 2. Ce matériau, composé à 99,8 % d’air et d’une densité de 3 mg/cm³ , n’est pourtant pas un nouveau venu car il a été crée en 1931 par l’ingénieur chimiste Steven Kistler.
Capable de supporter plus de 2000 fois son poids, c’est en fait le solide le plus léger du monde et un isolant remarquable car il stoppe presque complètement les transferts thermiques, en particulier quand il s’agit d’un aérogel de silice. On sait en effet en fabriquer avec différentes compositions chimiques, à base d’oxyde d’étain, de chrome et même à partir du carbone et de l’alumine.
Considéré comme le meilleur isolant électrique, sonique et bien sûr thermique du monde, la clé expliquant ses propriétés se trouve au niveau de son réseau fractal interne (voir notre dossier concernant les fractales) de cavités interconnectées. Cette structure poreuse, avec des pores de tailles comprises entre 2 et 50 nanomètres environ, est en fait assez commune dans la nature puisqu’on la retrouve dans les cellules, les os, les polymères, les phospholipides et aussi en géologie, dans le cas des transferts, d’eau et de pétrole dans les roches.

Bonjour, je viens vous faire par d'une nouvelle étonnantes, l'aérogel pourrait être utilisé en OPTIQUE. ( Suite de la dernière nouvelle )

Un bon matériau pour l'optique

Leur dispositif tient dans la paume d’une main et comporte deux diamants entre lesquels on place en sandwich un échantillon de taille millimétrique que l’on veut comprimer à des pressions extrêmes, par exemple de l’ordre de 3 millions d’atmosphères. Transparents, les diamants peuvent laisser passer des faisceaux lasers et c’est ainsi que l’on explore les conditions pouvant régner au centre de la Terre ou au cœur des planètes géantes comme Jupiter.
Dans le cas présent, les physiciens ont d’abord fait infuser du néon à travers les pores d’un échantillon d’aérogel de carbone et l’ont ensuite comprimé à plus de 200.000 atmosphères et chauffé à plus de 1.000 °C. L’aérogel de diamant obtenu pourrait servir à recouvrir des lentilles dans des dispositifs optiques, comme des microscopes ou certains télescopes. En réduisant la quantité de lumière réfléchie, cela permettrait d’améliorer la qualité de ces instruments.
Bonjour tout le monde, voici une petite nouvelle toute fraiche datant du lundi 22 juillet, je vous laisse découvrir. 

On connaissait des aérogels en carbone depuis le début des années 1990 mais c’est tout récemment que des chercheurs du Lawrence Livermore National Laboratory ont trouvé le moyen de les transformer en aérogel de diamant. Seulement quarante fois plus dense que l’air, ce matériau pourrait avoir des applications en optique.
Le grand public n’a probablement connu l'existence des aérogels que grâce à la mission Stardust. Il s’agissait initialement d’aérogels de silice mais, au cours des années, d’autres aérogels, d'alumine, d'oxyde de chrome(III) ou d'oxyde d'étain sont apparus. Aujourd’hui, on s’intéresse à des aérogels de carbone.
Les chercheurs du Lawrence Livermore National Laboratory viennent de s’en servir pour créer un matériau à priori improbable : un aérogel en diamant dont la densité est très faible, seulement quarante fois celle de l’air. Pour l’obtenir, ils ont utilisé une cellule à enclume de diamants.

Premier résultat Stardust

Nouvelles toutes fraiche les premiers résultats des écantillons de poussiére ramassé par stardust.

Le 15 janvier 2006, la sonde Stardust de la NASA atterrissait dans le désert de l'Utah après avoir passé sept années dans le Système solaire, recueillant des échantillons de poussières interstellaires et surtout, le 2 janvier 2004, en collectant de la matière dans la queue de la comète Wild 2.
Les grains de matière étaient emprisonnés dans un aérogel spécialement conçu pour la mission, qui devait les capturer et les maintenir isolés de toute contamination jusqu'à leur récupération au sol. Cet aérogel forme une mosaïque de petits parallélépipèdes de quelques centimètres de côté, contenus dans une "grille" en forme de raquette de tennis, exposée successivement sur ses deux faces au vide spatial afin de mieux différencier la provenance des échantillons récoltés. Tous ces dispositifs ont parfaitement fonctionné, et les échantillons ont ensuite été distribués au compte-gouttes dans 50 laboratoires répartis dans le monde entier. Aujourd'hui, c'est l'heure des premiers résultats.
Raquette d'aérogel (avant remplissage). Nasa/JPL/Johnson Space Center.
Raquette d'aérogel (avant remplissage). Nasa/JPL/Johnson Space Center.
La première analyse, effectuée au laboratoire de conservation d'échantillons planétaires situé au centre spatial Johnson à Houston, a révélé plus de mille grains de taille supérieure à 5 µm, dont le recensement et l'examen se poursuivent toujours.
Scannage de l'aérogel après récupération. Nasa/JPL/Johnson Space Center.
Scannage de l'aérogel après récupération. Nasa/JPL/Johnson Space Center.
Lorsqu'un de ces grains heurte l'aérogel à la vitesse de la sonde, c'est-à-dire 6 km/seconde, il y creuse un petit cratère dont le diamètre est proportionnel à sa taille. Leur examen a révélé une prédominance importante de grains de diamètre inférieur à 3 microns, ainsi que la présence au fond de ces cratères de résidus minéralogiques intéressants. Quelquefois, ces cratères sont regroupés en amas.
Examen d'un bloc d'aérogel au microscope après récupération au centre spatial Johnson.
Examen d'un bloc d'aérogel au microscope après récupération au centre spatial Johnson.

La NASA a besoin de vous

Le 2 Janvier 2004, Stardust s'approchait à 240 kilomètres de la comète Wild-2 pour un rendez-vous historique. Elle déployait son collecteur de poussières, divisé en une centaine de cellules d'aérogel, et se plaçait dans le sillage de la comète afin de prélever des échantillons de particules.

Deux ans plus tard, Stardust avait rendez-vous avec la Terre et la postérité. En effet, les échantillons de poussières cométaires et interstellaires qu'elle vient de délivrer aux chercheurs sont probablement porteurs d'informations capitales sur la genèse de notre système solaire.

Pour l'aider dans l'identification des particules interstellaires, les chercheurs n'ont pas hésité pas à faire appel à la communauté des internautes. Alors, si rechercher des poussières d'étoiles vieilles de 4,5 milliards d'années au microscope virtuel vous intéresse, postulez sans plus attendre !


La capsule SRC de Stardust dans une salle blanche de la base américaine où elle a atterri, dans l'Utah (Crédits : NASA TV)

La capsule SRC de Stardust dans une salle blanche de la base américaine où elle a atterri, dans l'Utah

Demandez nous par e-mail pour vous mettre en relation avec le forum pour ce magnifique VOYAGE !!